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A propos Laurent Lebutte

Directeur dans l'Aide à la jeunesse depuis 2001, je suis convaincu de l'importance du réseau pour permettre un travail efficace dans notre secteur. C'est ainsi que j'ai accepté la présidence de SyPa en 2013.

PV LABORATOIRE ISP / FORMATION du 03/06/2016

  • Approbation du PV de la réunion du 15/04/2016.

 

Le PV est approuvé moyennant certaines corrections :

*Les différences entre l’article 60 et 61 est à revoir.

*Au niveau de la cartographie du Forem, Il n’y a qu’une seule porte d’entrée par secteur.

 

2) Présentation de cartographies.

 

Cartographie proposée par le Conseil consultatif du social de Namur (CCSN).

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PV laboratoire logement  – 6 juin 2016

Approbation et diffusion du PV précédent

Le PV du 15 avril 2016 est approuvé, moyennant les remarques suivantes :

  • Tous les SLS ne fonctionnent pas de la même façon : beaucoup, en effet préfèrent conserver du communautaire afin d’éviter la solitude, l’insécurité mais certaines personnes parviennent à vivre seules ou en couple, ce n’est donc pas une généralité tout dépend du degré d’autonomie et de la fragilité de la personne, comme certains parfois observés par les CMI qui décompensent.

« Dans les SLS (AVIQ), ils sont à 6 dans une maison, ils vivent ensemble car ils ne savent pas vivre seuls.

Les cellules mobiles de santé mentale ont fait le constat que sortir les jeunes des SRA met le jeune en difficulté et le jeune décompense. Les SRA pourraient également permettre un accompagnement plus intensif »

  • Ce n’est pas Aurélie DUFOUR mais Aurélia FREIRE qui s’occupe du service Action logement – Bail accompagné du CPAS.

« Action logement et service accompagnement du CPAS pourraient être des partenaires à mettre autour de la table (Aurélie Dufour) »

  • Il existe deux types de convention : une convention de partenariat (entre tous les services et l’AIS) et une convention entre le  jeune et l’AIS.
  • En ce qui concerne l’habitat solidaire, il n’a pas été dit qu’il y avait des charges financières de la part des associations, mais bien un partage de responsabilités notamment sur la partie financière
  • pour le projet de  carrefour j : il y a une obligation d’accompagnement de l’AMO.

Il n’y a pas de rôle pour la société de logement social, c’est le lien avec l’échevine du logement de Wavre qui est impliquée dans le projet.

La commune ne prend pas de logement en charge, juste quelques travaux.

C’est le PCS et pas le CPAS qui fait l’accompagnement.

 

 

  • Présentation du projet « la Passerelle »

 

 

Présentation par la fédération des APL et l’APL de Sambreville.

 

La Passerelle : à l’origine, c’est une initiative du GABS. Il est précisé que les APL ont énormément de souplesse et de créativité.

Le projet de la Passerelle part d’un constat : des jeunes qui quittent le foyer familial et/ou l’institution où ils se trouvent et qui ont des difficultés en ce qui concerne le logement (contact avec le propriétaire, gestion des factures, …)

Il  y a 3 ans, le GABS acquiert un bâtiment avec une possibilité de faire des studios. Un appel a été fait à tout le secteur de l’AAJ.

La particularité de ce projet est que le bâtiment comporte 2 appartements, 3 chambres, 2 studios, la Ruche (accompagnement à la recherche et accompagnement individuel) et l’AMO.

L’ensemble est mis en gestion à l’AIS.

Beaucoup de réflexion autour de ces 2 studios, (quel bail, quels jeunes, quel accompagnement, …).

Le Pas, Siloé et la Pommeraie s’ajoutent à l’AIS, le GABS et l’AMO comme partenaires du projet.

Le studio 1 est mis à disposition de la Pommeraie.

Le studio 2 est loué aux jeunes sur base d’un contrat d’occupation précaire de 3 mois non renouvelable, avec à l’entrée, un jeune accompagné par un service mandaté.

L’avantage de ce projet est qu’il y a peu de services autour de la table. Cela permet une évaluation régulière, un réajustement,…. La Passerelle insiste sur l’importance d’avoir des jeunes qui ont un lien avec la Basse Sambre afin d’éviter le déracinement.

Les jeunes ne sont pas accompagnés par l’AMO avant la mise en studio. En effet, pour une première expérience, le souhait était de fonctionner avec des services mandatés  dans le but d’éviter le vide locatif et l’occupation seulement par des jeunes en errance.

Durant les discussions préparatoires à ce projet, un des enjeux a été de régler le problème du loyer. Il a été décidé qu’il devait correspondre aux normes de  l’AAJ : 390€ toutes charges comprises. L’autre enjeu était de pouvoir répondre aux besoins de l’AIS en termes de garantie financière.

Il existe également une convention entre partenaires qui indique notamment qu’une  garantie locative de 100 euros est laissée par l’institution.

Ce projet se réfère à 3 textes: la convention entre partenaires, la convention d’occupation précaire, la fiche projet.

Au départ, le projet a été mis en place avec les partenaires présents.

L’AIS a créé un site d’inscription en ligne et une tournante entre les institutions sera organisée.

La plus-value de ce projet est qu’il est intégré dans un projet global, avec au rez-de-chaussée : un service AAJ et un service logement. De plus, sa localisation au centre de Tamines permet l’utilisation des ressources proches.

Pourquoi une convention d’occupation précaire? Pourquoi 3 mois ? Cela semblait suffisant pour tester la vie en autonomie. Ce test permet diverses issues : soit le retour en institution ou en famille. L’échec est donc possible de manière sécurisée.

Déjà maintenant les services se penchent vers un projet d’accompagnement sur la durée (CPAS et Sambr’habitat se rencontrent dans cet objectif). Les partenaires s’accordent sur l’importance de déjà préparer la suite pour les jeunes hébergés dans ces logements et de permettre le passage en douceur des services mandatés vers les services adultes.

Il y a une probabilité que les jeunes quittent leur logement plus tôt.

Le groupe de travail a créé un fonds de réserve à la Loterie et l’ensemble des partenaires se sont engagés à verser l’équivalent d’un mois de loyer.

L’AIS assure l’accompagnement de la gestion locative.

L’accompagnement APL permet un accompagnement très soutenant qui aborde tous les secteurs de la vie.

 

Présentation des APL  :

Les APL ont 3 missions

-mise à disposition de logements et accompagnement de ménages

-information et formation

-innovation sociale (monter des projets et créer des alternatives)

 

Il n’y a que 2 APL qui sont uniquement APL.

Présentation du projet de RELOGEAS :

Relogeas à Charleroi fait un home coaching deux fois par semaines.

Relogeas avait également un public de jeunes (à partir de 17 ans) et a souhaité trouver des solutions pour ces jeunes-là.

Relogeas a eu l’opportunité d’avoir un bâtiment de la ville de Charleroi.  La ville n’ayant jamais eu l’agrément pour en faire une auberge de jeunesse.

Relogeas a signé un  bail emphytéotique pour disposer de kots (Monceau-sur-Sambre) et une convention cadre avec la MADO : ils se partagent l’accompagnement social des jeunes. Relogeas assure l’accompagnement technico-social. Le loyer est de 170€,  plus 80€ de charges  et 70 à 80€ d’épargne pour constituer une réserve pour un prochain logement.

La Mado propose l’accompagnement social du jeune.

L’Envol est un nouveau partenaire (service d’insertion social).

Les jeunes ont une convention d’occupation précaire (renouvelable une fois : donc 2 x 6 mois). Cette convention d’occupation précaire permet beaucoup plus de souplesse, notamment dans le cas où un jeune doit quitter le logement plus rapidement.

Le juge de paix de Charleroi est au clair avec la convention d’occupation précaire pour ce projet.

Les attributions sont faites par la MADO et Relogeas via le home coaching ou la liste d’attente de la MADO.

Les jeunes émargent soit au CPAS soit au chômage ;  une convention avec le CPAS pour qu’ils bénéficient du taux isolé a été négociée ; pour les jeunes au chômage, il n’y a  pas de domiciliation dans ce logement.

 

Pour ce projet, ils ont obtenus 20.000€ de la Fondation roi Baudouin et 20.000€ de dons privés pour l’aménagement des kots et d’un bureau.

Relogeas et la MADO paient à la Ville un loyer. C’est Relogeas et la MADO qui assurent l’éventuel vide locatif.

Dans le cadre de ce projet, il existe une permanence tous les jours de la semaine, sauf les vendredis où est programmé un accompagnement collectif.  Il est également prévu un accompagnement communautaire, par la Régie de Quartier, la Sambrienne, la Rampe (isp),  pour permettre à certains jeunes de pourvoir passer du temps, de manière bénévole, à découvrir des métiers ou à simplement sortir du kot une journée.

Ils ont besoin d’un autre financement pour créer une salle polyvalente et un éducateur (mi-temps) est mis à disposition dans ce cadre.

1 kot  est destiné à un logement d’urgence. Les autres kots sont des Kots tremplins. (Logement de transit).

 

Fonctionnement des APL

Les APL fonctionnent sur un territoire de 50.000 habitants.

Namur est une zone désertée par les APL : uniquement Droit Quotidien et une autre qui est un projet spécifique.

La plus proche est l’APL du GABS ou à Fleurus, LOGINOVE qui ne sont pas sur le territoire du centre de Namur.

Le Rappel organise  des formations pour l’accompagnement des jeunes en autonomie.

 

 

  • Projet logement Namur

 

 

Résumé des avancements, labo exceptionnel. (voir PV spécifique)

Voici quelques éléments du projet en réflexion :

Il s’agit d’un bâtiment sur 3 étages, il y a possibilité d’avoir 4 kots  x 2 étages et un appartement.

L’AIS est partante pour se lancer dans un projet avec l’AAJ.

3 niveaux de contractualisation :

  • un contrat de gestion entre le propriétaire et l’AIS
  • un contrat d’occupation précaire
  • convention avec les services partenaires (qui proposent un accompagnement) et l’AIS

+ un ROI.

Tous les éléments sont à négocier, notamment sur le contenu du ROI et le contenu de la convention. 

Quel engagement financier pour les partenaires ? L’AIS couvrirait  un mois de vide locatif, les dégâts et les loyers non payés. La  convention d’occupation précaire permet la négociation du loyer.

Il est possible de signer avec le CPAS une convention pour que les jeunes puissent bénéficier d’un RIS au taux isolé. On nous informe que l’AIS Nord Luxembourg a également un projet de type logement communautaire avec la présence d’un éducateur dans les logements.

Réflexion sur la durée du bai : durée 1 an via un contrat d’occupation précaire et préparer l’après  ou l’accès à un logement de transit (2 x 6 mois) ou calquer la durée sur celle du contrat de formation Racynes ?

Le loyer serait de 200€ sans les charges, 300€ toutes charges comprises.

Pour ce projet,  il faut provisionner un montant pour les vides locatifs.

Pour constituer la réserve, peut-être l’AIS pourrait-elle facturer au CAAJ ?

Qui s’engage ?

Qui négocie ?

Comment mixer les publics ??? (via école sociale ? rsun ?, étudiant des FAC ? , …)

 

  1. 4. Rencontre d’Habitat et Participation

 

Ils ne sont pas en mesure de nous accompagner sur Namur mais restent disponibles pour répondre aux questions.

En ce qui concerne les types de bail : Droit Quotidien s’est beaucoup penché sur la question : la pension de famille fonctionne avec des contrats d’occupation précaire, bail glissant (essai) qui est une pratique sociale que les opérateurs mobiliers reconnus peuvent faire. C’est une association qui a le droit de louer un bien à un propriétaire privé, l’association peut  sous louer à une famille en état de précarité.  Après un an d’essai, le bail glisse du propriétaire à la famille sans l’intermédiaire de l’association.

 

Remarques : Il est important de lier tous les documents : le contrat d’occupation, le roi et la convention d’accompagnement.

Il nous enverra un pack de documents types pour exemples (convention d’occupation précaire, des ROI, des chartes, des conventions de partenariat).

Le ROI  peut être soit celui du service qui accompagne, soit celui est lié au bâtiment.

François Xavier conseille  d’associer la Ville au projet et d’utiliser un outil EVAGOA.

En ce qui concerne le vide locatif, il faudrait  provoquer un comité d’attribution en urgence car un mois de réserve, c’est trop juste. En effet, les partenaires risquent de devoir combler un deuxième mois.

Il faut anticiper la fin des contrats.

Attention de ne pas oublier de prévoir le renon sinon on risque d’être coincé pour un bail de 9 ans.

Il est important que le propriétaire puisse dire s’il prolonge ou non, 6 mois avant la fin de la mise en gestion.

Si on perd l’opportunité qui se présente dès septembre sur le Namurois, ce n’est pas grave. La réflexion avec l’Ais  servira de base pour une autre opportunité.

Il serait intéressant d’ouvrir la porte aux « Trois Portes » maintenant.  Bruno Renan pour le post-hébergement, les « Trois Portes » ont fait une demande pour être agréés en tant qu’APL.

Une autre possibilité d’ouverture est de contacter Maison Internationale de Mons (kots pour étudiants étrangers).

Nous allons donner une information plus large à Sypa, notamment pour les autres institutions qui pourrait être intéressées par la mise en place de ce projet. Les services déjà intéressés sont : le SDJ,  Saint jean de Dieu (intéressé mais à négocier), AVIQ et la Chenille.

Il faut relancer le CPAS, Pari Mena et El Passo.  

Ce projet se détache-t-il du labo ?

Non, le projet continue à se construire dans le cadre du labo.

Point à aborder à la prochaine réunion

Présentation de Pari mena.

Plan d’action.


Prochain Labo ISP 7/10
Prochain labo LOGEMENT : Date et lieu : 5 septembre 2016, de 13h30 à 16h00 à Saint-Jean-de-Dieu

Plan d’action

Qui ?

Les différents acteurs du projet seront les suivants :

  • Le groupe porteur du projet : les « membres permanents » du laboratoire logement
  • Les jeunes : âgés 16-25 ans, accompagnés, ayant été accompagnés ou ayant besoin d’un accompagnement. Définition du « jeune ayant besoin d’un accompagnement » : jeune qui n’a pas les ressources nécessaires (financières, familiales, intellectuelles…) pour entreprendre seules ses démarches. Cette définition du public cible étant très large, de nombreux jeunes devraient correspondre à ce profil. Nous devrons donc certainement définir des critères d’attribution et/ou constituer un comité d’attribution.
  • Des acteurs « logement »
    • Dans un 1er temps : les Trois Portes, l’AIS de Namur et le Foyer Namurois
    • Dans un 2ème temps : d’autres acteurs de la division de Namur

Où ?

  • Ancien arrondissement de Namur/division de Namur

Quand ?

Quid des dates ?

  • D’ici juin 2016 : s’inspirer des projets existants
  • En septembre 2016 : prendre contact simultanément avec les Trois Portes, l’AIS de Namur et le Foyer Namurois. En fonction de l’intérêt des uns et des autres, nous démarrerons des partenariats sans pour autant que les actions se mettent en place simultanément.

 

Comment ?

    • Accrocher les acteurs « logement » grâce à un argumentaire de ce que nous pouvons leur apporter
    • S’inspirer de projets mis en place ailleurs en termes d’opérationnalisation
    • Réaliser un premier partenariat pour avoir un modèle afin de l’exporter (en l’adaptant)

 

  • Au niveau de la convention avec les acteurs « logement » : fait-on une convention collective ou une convention avec un service du groupe porteur ? Si nous voulons aller vers des conventions « collectives », nous devrons voir quelle structure juridique peut nous représenter collectivement (SyPa ? Autre ?)

 

  • Faire des actions d’interpellation concernant les logements vides

Quoi ?

  • Établir des conventions avec des acteurs « logement » pour permettre : 
    • Une aide à la recherche d’un logement
    • La mise à disposition de logements
    • L’attribution de logements à des jeunes que nous accompagnons
  • Organiser des actions communes d’interpellation

De quel type de logement parlons-nous ? De logement « définitif » (bail d’un an ou plus) ou logement de transit (convention d’occupation précaire) ? Les deux ? À définir…

Liste francophone des études qui préparent à une profession pour laquelle il existe une PENURIE SIGNIFICATIVE

Enseignement secondaire supérieur technique ou professionnel

Toutes les subdivisions de l’enseignement technique ou professionnel en rapport avec les domaines suivants:

  • boucher
  • climatisation, installations de réfrigération et de chauffage
  • conducteur d’engins de chantier
  • construction (peu importe la spécialité, dont notamment vitrier, marbrier placeur, parqueteur, monteur en structures métalliques, …)
  • cuisinier
  • dessinateur en construction
  • électricité, installations électriques
  • infirmier (peu importe la spécialité)
  • informatique
  • mécanique, électromécanique
  • pâtissier – boulanger
  • puéricultrice (uniquement pour les chômeurs domiciliés dans la région de Bruxelles-Capitale)
  • techniques de transformation du métal et constructions métalliques (peu importe la spécialité, e.a. tourneur-ajusteur, outilleur, tôlier, chaudronnier, conducteur-régleur, tuyauteur, …)
  • travail du bois (peu importe la spécialisation, dont notamment menuisier, scieur, …)

Le Forem apporte son expertise pour les métiers en demandes.

 

PV labo logement 25 mai 2016

Contexte de la mise en place du labo exceptionnel

Nous avons été mis en contact avec un propriétaire qui possède un bâtiment qu’il souhaite mettre à disposition pour un projet « social ». Au départ, il souhaitait le mettre à profit pour des personnes handicapées mais il s’est rendu compte qu’il y avait trop de travaux à faire pour réaménager les lieux.

La rénovation du bâtiment est en cours. Celui-ci est composé de :

  •  Au RDC : 4 chambres avec chacune douche et évier, cuisine commune, buanderie, salon et salle à manger communs.
  •  Au premier étage : même configuration que l’appartement du RDC.
  •  Au deuxième : un appartement une chambre très spacieux.
  •  Un jardin, un petit bureau et 3 garages

Tout est neuf : chaudière, châssis, cuisine,…

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PV laboratoire logement – 15 avril 2016

PV laboratoire logement  – 15 avril 2016

 

Approbation et diffusion du PV précédent

PV approuvé

RTA : accompagnement méthodologique

Des réunions plénières sont organisées entre les labos, nous sommes accompagnés par RTA. Lors de ces réunions, nous nous sommes rendus compte que nous étions toujours dans la réflexion et pas encore dans l’action. Notre intention reste de passer dans l’action, mais nous devons encore, dans ce labo, pouvoir amener des éléments de réflexion.

Mado : tour de table

La MADO est un espace qui rassemble plusieurs partenaires pour la tranche d’âge des 11-25 ans.

Cette association procède avec 3 rencontres par demande en vue d’une orientation vers un partenaire qui gravite autour de la MADO. Le service est gratuit. Il travaille principalement dans l’intersectorialité et l’orientation. La particularité est que les services partenaires y font des permanences (le tout dans un même lieu, avec un même dossier, chaque partenaire alimente le Dossier Global du Jeune). Le Ministre de l’Aide à la Jeunesse fait de ce type de projet une priorité et il souhaite initier le projet sur NAMUR.

Il y a un souhait que si un projet se met en place sur Namur, il soit connecté avec ce qui existe déjà sur le namurois.

Appel au groupe sur les constats que l’on pourrait renvoyer au Ministre pour que cette Mado réponde aux besoins identifiés. (Les interpellations peuvent être envoyées à l’adresse laboratoire16-25@gmail.com)

Personnes-ressources

4.1 Présentation des billets Infor-Jeunes

Voir site Infor-Jeunes : www.inforjeunesnamur.be

Billet d’information à destination des jeunes, un billet sort chaque semaine.

C’est de l’information générale avec des liens pour les questions plus spécifiques.

Il y a plusieurs thématiques dont une traitant du logement. Les billets sont plus facilement accessibles via un partenaire.

Des billets vont être réalisés en mode vidéo de trois minutes.

Le groupe de réflexion I-J se réunit tous les trois mois et les services extérieurs peuvent y soumettre des idées de billets.

4.2 SOS jeunes

Cette association et son coordinateur, M. Hugo Lantaire ont été rencontrés le 15 mars avec l’ancien questionnaire.

Le projet se nomme « transit toit », le projet existe depuis 15 ans et est mené en partenariat avec l’AIS, SASB, Free cliniq, et d’autres ASBL (SSM, médiation de dettes, promotion de la santé, prévention violences conjugales et familiales,…).  Ce sont des habitats de transition (4 à 6 mois). L’objectif est de tester un dispositif pour les jeunes qui sortent de l’AAJ (de 17 ans et 9 mois à 20 ans). La tranche d’âge se justifie par le fait que les jeunes doivent répondre à une condition de revenus. Les autres conditions sont d’être en ordre de séjour, d’avoir la garantie locative ou accord CPAS, et de bénéficier d’un service d’accompagnement.

L’AIS reste responsable vis-à-vis du propriétaire. L’AIS était le demandeur pour ce projet. Il y a eu beaucoup de partenariats pour éviter le vide locatif. L’AMO y est présente deux fois par semaine. Il n’existe pas de canevas commun d’accompagnement. C’est le service envoyeur qui organise l’accompagnement. Existence de fiches sortie, entrée et état des lieux. Le jeune ne peut refuser l’accompagnement du service qui le met dans le logement de transit. Un membre de l’AMO participe au comité de gestion (il veille au respect de la convention.) ; membre différent de celui qui accompagne le jeune.

Lorsqu’un logement est disponible, il y a un appel à candidats valable 5 jours. Il existe des règles de priorité (ex : après délais, n’importe quel jeune peut être candidat au logement).

Lorsqu’il y a des dégâts, c’est au service envoyeur de les prendre en charge.
Tous les partenaires peuvent quitter la convention.

SOS jeunes a un nouveau projet : « habitat solidaire » qui devrait être mis en place début 2017 via un appel au Fond BXL Capitale ; projet qui vise la réhabilitation de 2 bâtiments, mixité des publics afin de favoriser la solidarité (jeunes-personnes âgées ou familles) et le partage des responsabilités, notamment l’aspect financier. Bail de 9 ans. Le cabinet semble être intéressé.

Questions-réactions: beaucoup d’engagements financiers entre partenaires. En cas de pépin, c’est le service envoyeur qui paye à la place du jeune.

Importance de la charge financière.

  • Les documents (attestation de convention,…) seront joints ultérieurement sous réserve de l’accord de l’association.

4.3 Projet Avarap :

Difficulté de trouver une personne de contact. « Avarap », on ne sait pas si c’est le nom d’un projet ou de l’ASBL.

4.4 La passerelle :

Partenaires principaux : l’AIS, l’APL et 3 services AAJ dont la Pommeraie. Un des kots est directement mis en location à la Pommeraie pour faire un logement supplémentaire de crise.

L’AMO sera un service ressource se situant juste en dessous des kots.

Les jeunes signeront une convention d’occupation précaire de max 3 mois. Ces 3 mois ont pour objectif de mettre le jeune dans de réelles conditions de mise en autonomie afin qu’il la teste et qu’il puisse se raviser si nécessaire.

Les jeunes dépendront d’un service mandaté de l’AAJ.

Une tournante sera organisée entre les 3 services AAJ en ce qui concerne l’occupation du kot.

L’AIS reste le bailleur, il est chargé d’assurer le vide locatif et la remise en état.

L’APL, présente également au rez-de-chaussée, est un service ressource pour la gestion du logement et la recherche d’un futur logement.

4.5 Carrefour-J

Contact avec l’AMO Carrefours J (Wavre) concernant le projet logement « kot toit » des 17 ans ½ -25 ans, des jeunes qui seuls auraient une difficulté à trouver un logement (manque des ressources et/ou finances).

Dans ce projet « kot toit », l’accompagnement est négocié avec les jeunes, pas d’obligation.

Réflexion depuis 15 ans avec le PCS, le CPAS et l’AIS.

Société logement social à Wavre, question d’opportunité, via une Echevine de la cohésion sociale et Présidente soit de l’AIS soit du logement social, une structure accueillant des femmes battues a déménagé. Création des logements de transition pour les jeunes : 8 appartements et bureau pour les travailleurs qui suivent le projet, salle commune. Projet inspiré du projet « Invasion » et du CEMO.

Les partenaires principaux sont : AMO, PCS, CPAS, AIS, propriétaire.

Intérêt du propriétaire : que la Ville accepte de diviser son bâtiment et que les logements soient pris en charge via l’AIS et la Commune

Intérêt de l’AIS : 8 logements supplémentaires.

Intérêt de l’Amo : logement pour son public.

Convention au moment où ils sont passés à l’action : « Convention pour mise en application ». Pour l’AMO, un mi-temps est consacré à ce projet au sein de Carrefour-J. Le réseau est soutenu par « Habitat et participation » et deux comités d’accompagnement (un comité restreint et un comité d’attribution) qui s’occupent notamment des questions d’attribution des logements.

Le CPAS prend le relais au niveau de l’accompagnement une fois que le jeune a atteint sa majorité (max 20 ans en AAJ).

La logique de réflexion a été longue.

Les jeunes rentrent en mai dans les logements. Le ROI est très contraignant.

Bail renouvelable (renouvellement évalué par le Comité restreint) de 18 mois à max 3 ans.  Pas de problème de vide locatif vu qu’il est pris en charge par l’AIS.

La commune quant à elle prend en charge les travaux. Aucune implication financière de l’AMO et du CPAS.

Conclusion

Point commun : demande de garantie financière.

Les services non mandatés revoient un peu leur manière de penser en termes d’accompagnement.

Processus très long, une AIS dans chaque projet.

Rappel : Les perches dans la phase exploratoire ont été lancées à l’AAJ par l’AIS de Namur notamment en termes d’accompagnement social des jeunes.

  1. Retour sur le colloque Habitat solidaire :

Un colloque s’est tenu le 4 mars au moulin de Beez autour de la thématique de l’habitat solidaire. « Habitat et participation » a 3 missions : promouvoir les aspects interactifs et participatifs par rapport à la gestion du territoire et au développement local et urbain à travers :

  • la participation citoyenne
  • l’appropriation du cadre de vie
  • le droit à l’habitat

Habitat et participation propose un accompagnement méthodologique.  

Différents projets sont présentés et notamment le rôle de l’accompagnement.

Présentation de l’ « Habitat solidaire » :

Pour qu’un habitat soit dit solidaire, il faut réunir plusieurs critères dont : critère de précarité sociale pour le public, projet pédagogique en lien avec l’habitat solidaire

Un exemple à Louvain. Différentes portes d’entrée : opportunité, groupe…

  1.  Phase d’observation
  2.  Définition du projet
  3.  Définition du public cible
  4.  Création d’un partenariat
  5.  Localisation
  6.  Définir le projet architectural
  7.  Montage financier
  8.  Juridiques
  9.  Urbanisme

10.Gestion du groupe

Discussion dans le groupe : Demande d’accompagnement d’Habitat et participation en termes de méthodologie.

  1. Formation :

Formations organisées par « Le Rappel » qui est une APL et « Habitat et participation » :

  • Contractualisation du travail
  • Accompagnement technico-social
  • Accompagnement social en matière de logement et de santé mentale
  • Visite de projets expérimentaux et innovants
  •  Accompagnement social individuel en matière d’habitat

  1. Argumentaire (cf doc distribué le jour même):

Argumentaire des services mandatés :

  • Garantie d’un accompagnement par une personne de référence jusqu’à 18 ans (jusque 20 ans si demande de prolongation). Attention, si le jeune n’est plus preneur, les services ne savent plus rien faire.
  • Garantie de l’engagement du service pour le propriétaire : disponibilité lorsqu’il y a un souci.
  • Interface : le propriétaire ne se retrouve pas tout seul devant son locataire.
  • Aide dans l’apprentissage et la préparation pour la mise en autonomie :

Un apprentissage dans la gestion concrète d’un logement, d’un budget et de la solitude, mais également un apprentissage pour se nourrir,  dans la relation avec le voisinage et le propriétaire.

  • Construction d’un projet de mise en autonomie sur le long terme lorsque le jeune est encore mineur.

Argumentaire des services non mandatés :

  • Accompagnement spécifique du jeune avant, pendant et après la mise en autonomie : un soutien éducatif, social et administratif. (Même remarque que les services mandatés : peut-être nécessité de négocier la transparence envers le propriétaire concernant la non-garantie d’un accompagnement ?)
  • Relation de confiance qui peut être un levier, transparence vis-à-vis du jeune.
  • Vision globale de la situation du jeune.
  • Garantie d’un point de chute pour le jeune quand il en a besoin.
  • Garantie d’un réseau autour du jeune que nous l’aidons à activer lorsqu’il en a besoin, orientation vers les services adéquats

Éléments communs :

  • Accompagnement dans le processus de mise en autonomie (avant, pendant et après), aide à la fois sociale, administrative, éducative, logistique et relationnelle
  • Possibilité de jouer un rôle d’interface dans les contacts entre le jeune et le propriétaire, un rôle de médiateur en cas de conflit ou de difficulté (administrative, de dégradation, de non-paiement, de voisinage…)
  • Garantie d’un relais vers les services compétents (CPAS…)

  • Balises que l’on pourrait présenter lors d’une rencontre avec le secteur logement.
  1. Plan d’action : présentation des premières grandes lignes 

=> Point reporté au prochain labo.

Point à aborder à la prochaine réunion :

– Argumentaire à revoir avec le groupe

– Présentation du projet de « Pari mena »

– Plan d’action à voir avec le groupe

– Participation de l’APL de Sambreville ?

=> Demande que l’APL Sambreville puisse participer au prochain labo.

=> Cristèle AMOBS fait compléter le nouveau questionnaire à l’APL.

– Accompagnement par « Habitat et participation »

– Ouvrir le groupe aux acteurs de la santé mentale ?

– Quid de la pertinence de la participation d’InforJeunes dans ce labo ?

=> proposition d’InforJeunes de s’investir ultérieurement, plus dans l’aspect méthodologie.

Prochain labo logement : 6 juin 2016, 13H30- 15H30 à Saint-Jean-de-Dieu (39, rue Louis Loiseau 5000 Namur).

Programme de notre journée d’étude 2016

Programme de la journée d’étude 2016 :

Durant la matinée du mardi 26 avril 2016, nous nous pencherons sur l’usage des  réseaux sociaux par les  jeunes pris  en charge par nos services ainsi que sur des pistes d’accompagnement de ceux‐ci !

Nous vous proposerons une réflexion clinique sur les usages des réseaux sociaux par les adolescents ainsi que des spécificités de ces usages par les ados  plus  précarisés  socialement  et  affectivement ?

Nous développerons des balises pratiques et des outils de l’éducation aux médias pour accompagner les jeunes  dans  leur  approche  d’internet.