Compte-rendu de l’atelier 13 journée SYPA du 21 mai 2010

Le groupe est parti de 2 phrases qui ont retenu son attention :

« vous êtes à la place 190 sur la CIOC »

« Comment respecter l’intérêt du jeune quand la solution la plus adéquate ne peut pas être trouvée ou que dans la réalité, elle n’est pas envisageable. »

Les intervenants sont amenés à trouver des petites solutions successives qui engendrent un manque de stabilité.

Il faut discerner l’intérêt immédiat et l’intérêt futur.

Il y a une nécessité d’avoir une cohérence dans les mesures et dans leur exécution au risque de maltraitance. Certaines sont exécutées longtemps après donc incohérence.

Il y a aussi le profil du jeune qui est refusé par certaines institutions

Il y a aussi le jeune qui est pris alors qu’il n’a pas le profil, en attendant une autre solution et qui s’installe…quand il doit partir c’est une forme de maltraitance

Il serait alors important d’avoir un décloisonnement entre les différentes institutions, de faire le relai, de prendre le temps de le faire.

En Flandre, ce décloisonnement existe déjà : le jeune est inscrit sur une liste d’attente, quand c’est son tour il entre dans l’institution qui a la place. Ce fonctionnement apporte un discours cohérent et évite les attitudes, les risques de toute puissance.

L’absence de mesures peut aussi être positif pour le jeune qui fait alors appel à ses propres ressources ou celles de son milieu familial ; des solutions sont trouvées mais c’est du bricolage est-ce que cela répond à l’intérêt du jeune et qu’en pense-t-il ce jeune de son intérêt.
Le droit et l’intérêt du jeune peuvent être contradictoires : le SDJ a d’autres priorités comme celle par exemple de la parole du jeune souvent prise hors contexte. Le discours est différent de celui des institutions. Qu’en est-il de la parole du jeune quand elle est remise dans son contexte ?

Exemple : un délinquant sexuel qui demande des prestations dans une plaine de jeux : c’est clair que c’est non

Le SAJ rencontre les différents intervenants qui ont des avis différents et qui peuvent aller dans tous les sens. Comment faire, prendre la bonne décision ? être objectif ?

Il est nécessaire de penser à CT et à LT

Il est nécessaire de prendre le temps pour trouver la solution

La diversité des points de vue est riche et suscite la discussion

Prendre le temps de la rencontre est aussi important

Le droit facilite notre travail, l’intérêt du jeune ou le complique

« c’est pour ton bien : tout semble partir d’une bonne intention même les coups … »

Cette phrase a fait échos aux travailleurs des institutions

Le placement est une forme de maltraitance : 15 enfants 2 éducateurs pas toujours le temps pour chacun d’où importance de réfléchir à une dynamique de bientraitance et d’y être attentif

Autre forme de maltraitance : le mandant refuse le code M pour libérer une place ; cela coupe le lien brutalement parfois après 10 ans de prise en charge dans une institution.

Chacun se plaint du manque de place notamment dans la petite enfance où els placements sont de plus en plus à LT

D’autres disent que le 1° souci d’une institution est de voir comment le jeune va en sortir. Parfois il y a les conditions optimales mais le mandant n’est pas d’accord, a encore besoin de garanties.

Les institutions pour ados et pour les petits vivent des réalités différentes.

C’est plus difficile quand enfant est jeune et qu’il n’y a pas de solutions familiales

Comment imaginer un placement jusqu’à la majorité

Comment coordonner les interventions des services autour du jeune ?

QUE FAIRE QUE FAIRE !!!! IL Y A UN MANQUE DE MOYENS

innover des solutions
avoir recours au réseau social, du village
pourquoi ne pas mettre un enfant à la crèche : quel est son intérêt d’avoir 3 milieux de vie : institution-famille-crèche
que le secteur se bouge et aille dire aux politiques ses besoins en personnel, en temps… Le SPEP a dû se battre pour refuser un emploi et dire qu’on le donne à un autre service !!!! le sécuritaire a le vent en poupe !
SYPA peut-il aller plus loin, être notre porte-parole ? c’est fait : notre secteur a bénéficié d’une augmentation de budget, le choix s’est porté sur le secteur de la petite enfance
Décloisonner
Aller voir ailleurs ce que les autres font

A propos Laurent Lebutte

Directeur dans l'Aide à la jeunesse depuis 2001, je suis convaincu de l'importance du réseau pour permettre un travail efficace dans notre secteur. C'est ainsi que j'ai accepté la présidence de SyPa en 2013.

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