Dynamo International

• • Type de service:PEP (Projet éducatif particulier)
  • Adresse: Rue de l’Armée Grouchy 20, 5000 Namur

   

  • • Tél : +32 2 378 44 22
    • Mail:  dynamo-int@dynamointernational.org
    • Fax: +32.2.378.44.21
    • Site: https://dynamointernational.org

  • Agrément et année : PEP 2001
  • Population : jeunes
  • Âge : 13 à 25 ans
  • Personnes de contact Ducarme Nicolas (0472.77.47.08)
  • + mail: mobilite@dynamointernational.org
  • Jour de réunion: Mardi

  Présentation générale du service :

  Le service mobilité propose un accompagnement éducatif spécialisé aux jeunes en difficulté de 13 à 25 ans désirant s’investir dans un projet de mobilité. Nous entendons par « jeunes en difficulté » : 

  • Les jeunes vivant momentanément ou plus régulièrement des difficultés quelles qu’elles soient.
  • Jeunes vivant des difficultés dans son milieu familial ou en rupture avec celui-ci. 
  • Jeunes ayant cumulé des expériences d’échecs, de perte d’emploi, d’excusions scolaires, de marginalisation sociale, culturelle, géographique (ruralité), etc. 
  • Jeunes issus de l’immigration, de générations diverses, parfois mal acceptés au sein même de leur communauté et tiraillés culturellement.
  • Jeunes issus de milieux populaires
  • Jeunes issus de milieux non défavorisé, mais vivant néanmoins des difficultés diverses. 

  Toutefois l’accompagnement n’a pas nécessairement comme finalité première un départ. En effet, il vise plutôt une réappropriation du jeune de son propre scénario de vie afin qu’il s’autonomise au regard de la mise en œuvre d’un projet qui le motive et qui corresponde à ses attentes. Ainsi, l’expérience de mobilité en tant que telle n’est qu’une étape dans le processus d’insertion sociale du jeune. Nous utilisons donc la mobilité comme un outil et non pas comme une fin en soi. Les travailleurs jonglent donc en permanence entre leurs deux casquettes accompagnateur de projet de mobilité et travailleur social.

  Lors des dernières années, nous avons pu constater qu’il n’était pas toujours aisé pour certains jeunes d’appréhender la mobilité, se retrouvant parfois seul à affronter divers obstacles qui se dressent sur leur chemin. En ce sens, les projets collectifs de mobilité ont vu le jour, sont devenus incontournables au sein de notre service et présentent à l’instar des projets individuels de nombreux avantages. Grâce à cette idée du collectif, nous pouvons toucher des jeunes pour qui une expérience individuelle, dans l’immédiat, n’est pas envisageable. Le projet du collectif et du service mobilité sont donc complémentaires.

  Au travers de ces projets collectifs, les jeunes apprennent ce qu’est la vie de groupe et vivent ainsi la différence et la tolérance au quotidien. En quittant ses repères ou ses habitudes et en se confrontant à l’autre, on enrichit sa compréhension du monde, mais on en apprend également beaucoup sur soi-même. Les projets collectifs ont en général un objectif final qui pousse les jeunes à découvrir en eux un potentiel et une créativité qui leur étaient souvent inconnus. Nous entamons toujours une préparation avec les groupes les mois précédents les projets. Nous développons ainsi la cohésion de groupe et l’appropriation. L’implication des jeunes en ressort plus grande et nous sentons une véritable plus-value dans leur discours au retour. Afin de valoriser les acquis, nous organisons une séance d’évaluation individuelle et collective à la suite du projet. Ainsi l’accompagnement collectif et individuel sont complémentaires et se rejoignent pour se renforcer l’un l’autre. 

  Dynamo International a pour vocation d’être un espace d’apprentissage mais également de rencontre. La mobilité favorise le contact avec l’autre, et cela démarre déjà au sein du service. En utilisant l’outil d’animation collective ou le travail social de rue, nous souhaitons favoriser l’apprentissage entre les paires et développer des espaces d’échanges entre jeunes et entre travailleurs afin de renforcer, ainsi, l’accompagnement individuel. Ces activités sont aussi l’occasion pour les jeunes de prendre les rênes et ainsi développer leurs propres activités. Lors des périodes de vacances scolaires, le rythme des activités est plus soutenus. Ces activités nous permettent également de mixer nos publics ( Bruxelles, Namur ou Charleroi) mais aussi de tisser des liens de partenariat avec d’autres organisations.

  Zone d’intervention : (zone géographique)

  Dynamo International est mandaté pour couvrir le territoire de la fédération Wallonie-Bruxelles. Ainsi nous avons développé à la fois une antenne fixe sur Bruxelles et une autre sur Namur.
  Au-delà de ces trois zones géographiques, nous proposons aussi aux jeunes la possibilité de partir en échange de jeunes, de faire du volontariat ou encore de vivre une expérience à l’étranger en leur proposant les différents programmes dont ils peuvent bénéficier.

  Permanence :

  	Lundi	Mardi	Mercredi	Jeudi	Vendredi
  Matin	Permanence (10h à 18h)	Admin	Construction Des ateliers	Permanence (10h à 15h)	Permanence (10h à 18h)
  Matin	Permanence (10h à 18h)	Réunion d’équipe (10h à 12h)	Construction Des ateliers	Permanence (10h à 15h)	Permanence (10h à 18h)
  Après-midi	Permanence (10h à 18h)	Admin ou réunion partenaire	Ateliers collectifs (13h à 17h)	Permanence (10h à 15h)	Permanence (10h à 18h)
  Après-midi	Permanence (10h à 18h)	Admin ou réunion partenaire	Travail de rue (15h à 19h)	Travail de rue (15h à 19h)	Permanence (10h à 18h)

  Nous effectuons aussi une permanence le vendredi une fois par semaine en partenariat avec la MADO de Charleroi. L’objectif est de recevoir les demandes individuels de jeunes qu’ils ont là-bas mais aussi de pouvoir faire de la sensibilisation dans certaines écoles ou certaines structures éducatives.

  Lieu et heure de présence en rue :

  Dans le cadre de notre travail de rue sur Namur, nous arpentons 2 territoires distincts avec des dynamiques bien différentes : 

  • Le parc Louise-Marie/les quais/le Delta et les FAC de l’université de Namur : Ces lieux, en Centre-Ville, sont des lieux de passages et d’errances. Les jeunes rencontrés proviennent souvent des abords de la ville de Namur.
  • Le quartier des Balances : C’est un quartier comprenant beaucoup de logements sociaux avec une population majoritairement d’origine étrangère. C’est un lieu-dit « à la maison ». Lorsque nous fréquentons ce territoire, nous pouvons ressentir le sentiment d’appartenance qu’ont les habitants du quartier. Tout le monde se connait de près ou de loin. Nous arrivons en quelque sorte dans leur chez eux.

  Vous pourrez trouver nos heures de travail dans le planning ci-dessus.

  Projet(s) spécifique(s)  : 

  Le PEP mobilise la diversité des types de projets de mobilité disponibles (immersion linguistique, immersion professionnelle, stage en entreprise, volontariat, coopération au développement, réseau d’échanges etc.) et es secteurs pouvant être impliqués (aide à la jeunesse, jeunesse, OISP, écoles, coopération au développement, programmes d’échanges, etc.)

  La porte d’entrée du projet est le secteur de l’aide à la jeunesse mais une multitude d’acteurs sont sollicités : les institutions européennes (Bureau International de la Jeunesse, Agences Nationales Etrangères), des opérateurs de formation traditionnelle (pour les langues, pour des formations professionnelles), les professionnels de la mobilité internationale, le secteur marchand (les entreprises accueillant éventuellement des stagiaires) et le secteur non-marchand (ONG, ASBL, organisations d’accueil, services de prévention, services public, etc.)

  Les structures européennes et internationales sont nombreuses et diversifiées, mais le projet repose sur une volonté de décloisonner les acteurs professionnels se mobilisant autour du projet. Ces professionnels ont pour autant un « patrimoine méthodologie » qu’il faut dès lors confronter et discuter.

  Deux niveaux sont à prendre en considération dans cette identification. 

  Le réseau au niveau national- local, les partenariats visent un double effet :

  • Aider les professionnels dans leur projet de mobilité
  • Assurer un relais et une continuité socio-éducative par rapport aux jeunes en voie d’autonomisation. 

  La spécificité de notre projet PEP réside également dans le travail en partenariat et le renforcement des activités interservices. Les collaborations visées dans ce PEP concernent des acteurs aux mandats et modes de fonctionnement relativement distincts. L’intérêt est double car ces structures côtoient des publics aux profils particulier et très différents. 

  Durant la première année de subventionnement, l’accent a été mis sur la diffusion de l’information de notre présence et de notre action. Ces diverses séances se sont organisées en collaboration avec nos partenaires qui ont interpellé le tissu associatif de leur région. Il s’agissait principalement de faire connaitre le projet PEP aux services d’aide à la jeunesse mais également aux organismes de jeunesse, aux services communaux, aux organismes d’insertion sociale  et professionnelle, aux écoles, au public particulièrement visé par le projet PEP. 

  Le BIJ est un partenaire privilégié car il oriente les jeunes qui s’adressent à eux vers notre service lorsqu’il estime que notre intervention devient pertinente. Il est également important de noter que nous ne cherchons au maximum à stimuler le réseau direct du jeune. Dans certains cas, il s’agit de se mettre en contact avec des personnes ressources tels que des éducateurs, assistants sociaux, professeurs, et psychiatres ou médecins dans certains cas particuliers.